La médiathèque municipale de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) deviendra officiellement samedi 6 février "médiathèque Georges-Wolinski". Le nom du dessinateur de presse, assassiné lors de l'attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, a été choisi comme "un signe fort en faveur de la liberté d’expression, un hommage à l’homme et, au-delà, à tous les artistes qui font de la culture la plus belle des armes contre les fanatismes", revendique la municipalité. Ouverte en 1989 dans l’espace culturel Michel-Simon, la médiathèque n’avait pas jusqu’à présent de nom, lacune qui sera ainsi comblée.
Cette inauguration sera marquée par plusieurs temps forts dont la présence de l’épouse de l’artiste, Maryse Wolinski, qui dédicacera son dernier ouvrage Chérie, je vais à Charlie, paru en janvier 2016 au Seuil, et d’Elsa Wolinski, leur fille, qui interprétera On peut tuer des hommes, mais on ne peut pas tuer des idées, en hommage à son père. Les visiteurs pourront découvrir une exposition d’illustrations et d’objets personnels de l’artiste, assister à la projection de ses films, ou contribuer à la fresque participative "les post-it de Georges Wolinski".
Signe de continuité citoyenne, cette initiative, décidée à l'origine par la municipalité PS, a été maintenue par l’actuelle maire LR, Brigitte Marsigny, arrivée à la tête de la ville en septembre 2015 suite à l’annulation des élections municipales de mars 2014.
Une médiathèque qui change sa stratégie
Ce baptême s’inscrit dans la stratégie globale du nouveau projet d’établissement de la médiathèque mis en œuvre à partir de septembre 2014. "Nous voulons rendre la médiathèque plus lisible, plus accessible, changer son image et donner aux gens l’envie d’y venir", résume Laurence Gaidan, la directrice de l’établissement. Les tarifs d’inscription ont été revus à la baisse, provoquant immédiatement une hausse du nombre d’inscrits, et les horaires ont été simplifiés. A la rentrée prochaine, la médiathèque proposera un nouveau portail Internet, ainsi que le prêt de liseuses et de tablettes numériques.
La nouvelle identité de la médiathèque a une influence directe sur ses activités, puisque cette dernière a élaboré tout au long de l’année un programme d’animations dédié à la liberté d’expression. "Wolinski place la médiathèque sous le signe de l’audace, de l’impertinence. Nous avons souhaité que ce ne soit pas qu’un nom sur la façade", souligne Laurence Gaidan.
Cette inauguration sera marquée par plusieurs temps forts dont la présence de l’épouse de l’artiste, Maryse Wolinski, qui dédicacera son dernier ouvrage Chérie, je vais à Charlie, paru en janvier 2016 au Seuil, et d’Elsa Wolinski, leur fille, qui interprétera On peut tuer des hommes, mais on ne peut pas tuer des idées, en hommage à son père. Les visiteurs pourront découvrir une exposition d’illustrations et d’objets personnels de l’artiste, assister à la projection de ses films, ou contribuer à la fresque participative "les post-it de Georges Wolinski".
Signe de continuité citoyenne, cette initiative, décidée à l'origine par la municipalité PS, a été maintenue par l’actuelle maire LR, Brigitte Marsigny, arrivée à la tête de la ville en septembre 2015 suite à l’annulation des élections municipales de mars 2014.
Une médiathèque qui change sa stratégie
Ce baptême s’inscrit dans la stratégie globale du nouveau projet d’établissement de la médiathèque mis en œuvre à partir de septembre 2014. "Nous voulons rendre la médiathèque plus lisible, plus accessible, changer son image et donner aux gens l’envie d’y venir", résume Laurence Gaidan, la directrice de l’établissement. Les tarifs d’inscription ont été revus à la baisse, provoquant immédiatement une hausse du nombre d’inscrits, et les horaires ont été simplifiés. A la rentrée prochaine, la médiathèque proposera un nouveau portail Internet, ainsi que le prêt de liseuses et de tablettes numériques.
La nouvelle identité de la médiathèque a une influence directe sur ses activités, puisque cette dernière a élaboré tout au long de l’année un programme d’animations dédié à la liberté d’expression. "Wolinski place la médiathèque sous le signe de l’audace, de l’impertinence. Nous avons souhaité que ce ne soit pas qu’un nom sur la façade", souligne Laurence Gaidan.
