Vendredi 1^er septembre, Michel Houellebecq est chez Marc-Oliver Fogiel, sur RTL, après six semaines de blogs, rumeurs, articles et pressions médiatiques. L’auteur vedette de chez Fayard est invité pour donner son avis sur le film Les Particules Elémentaires (« J’avais peur mais je suis assez content »), adaptation allemande de son propre roman, sorti en salles deux jours auparavant.

Mais la moitié de l’entretien tourne autour de ses relations avec le groupe Lagardère et Hachette. Quittera, quittera pas ? « Finalement Hachette produit bel et bien le film à 50% avec Mandarin » (producteur, entre autres d’OSS 117) lâche l’écrivain. Par conséquent, il reste chez Fayard. « Quand un contrat n’est pas respecté, il faut partir, c’est la seule solution » explique-t-il. « Quand il est respecté, on reste. Ce n’est pas la loi du marché, c’est moral. »

Rappelons que Houellebecq était passé chez Fayard, avec un à valoir d’un million d’euros, à condition que l’auteur puisse aussi réaliser le film adapté de son roman, La possibilité d’une île. Après quelques déconvenues sur le financement du projet au premier semestre de cette année, l’écrivain avait voulu rompre ses liens avec son éditeur. « On est parvenu à un terrain d’entente. ( …) mais ça a été dur. »

Il s’avoue moins déprimé depuis la signature de cet accord (et donc « pas si déprimé que ça ») ; il a même repris son blog cette semaine après un hiatus de dix jours.

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