L’ACIM (Association pour la coopération des professionnels de l’information musicale) a pris position dans
un communiqué publié le 17 décembre pour l’application d’un tarif unique de prêt dans les bibliothèques, quelque soit le document emprunté, livre, CD ou DVD.
Les bibliothèques ont en effet coutume de pratiquer des montants de cotisation différents selon le type de document que l’usager souhaite emprunter. Si le prêt de livres et de magazines est souvent gratuit ou soumis à une cotisation très modique, le montant à débourser pour le prêt de disques et de DVD est souvent nettement plus élevé (61 euros par an pour les CD et les DVD dans les bibliothèques de la Ville de Paris, par exemple). Un nombre croissant de villes opte, avec un effet bénéfique sur le nombre d’inscrits, pour la gratuité totale mais cette situation reste minoritaire, les collectivités locales hésitant à renoncer à la rentrée d’argent que les cotisations représentent.
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A l’heure où les politiques publiques font de l’éducation artistique et culturelle une priorité, l’ACIM regrette que nombre de collectivités territoriales pratiquent encore une disparité de tarif entre le prêt des supports imprimés et celui des autres supports, musicaux et vidéo, souligne l’association.
Dans un contexte économique grave, la musique et le cinéma ne doivent pas être des variables d’ajustement ».