L’historien Laurent Theis vient d’être recruté par Claude Durand comme conseiller littéraire.

Directement rattaché au P-DG de Fayard, comme Denis Maraval, directeur littéraire en charge de l’histoire, il apportera une dizaine de livres par an. “Biographies littéraires, essais, documents... je ne m’interdis rien”, explique l’éditeur.

Normalien, agrégé et docteur en histoire, Laurent Theis, 60 ans, a derrière lui une longue carrière dans l’édition. En 1977, il quitte son poste d’enseignant d’histoire du Moyen Age à l’université Panthéon-Sorbonne pour devenir directeur adjoint d’Hachette Littératures.

En 1982, il rejoint Denoël comme conseiller littéraire. Neuf ans plus tard, il passe chez Plon-Perrin, où il a notamment publié Les cent jours de Dominique de Villepin, dont il dit être un ami. Il y restera jusqu’en 2005, date à laquelle il est nommé conseiller littéraire chez Tallandier.

Parallèlement haut fonctionnaire parlementaire, secrétaire des débats à l’Assemblée, depuis 1982, Laurent Theis assure les compte-rendus analytiques des débats parlementaires.

Il est membre des conseils d’administrations du Centre national du livre et de l’Institut Pierre Mendès-France et participe au jury du prix du Sénat du Livre d’histoire.

Il est président honoraire de la Société de l’histoire du protestantisme français après l’avoir présidée de 1996 à 2002.

Collaborateur extérieur au service culturel du Point, Laurent Theis est l’auteur de plusieurs essais historiques dont Dagobert (Fayard 1982), L’avènement d’Hugues Capet (Gallimard, 1984), Histoire du Moyen Age français (Perrin, 1992), Clovis : de l’histoire au mythe (Complexe, 1996), Robert le Pieux : le roi de l’an mil (Perrin, 2001), et, tout récemment une biographie de François Guizot parue en avril chez Fayard.