Conscient qu’il pourrait s’agir pour les petites structures "de la seule occasion d’avoir des échanges directs avec des partenaires internationaux", il souhaite les aider à participer à l’évènement et a détaillé les nouvelles réglementations à la Foire, lundi 22 juin. Les inscriptions pour la Foire, qui doit se tenir du 14 au 18 octobre, ouvrent dès le 23 juin.
Gratuité pour les petits éditeurs
Pour l’édition 2020, le BIEF propose aux éditeurs dont le chiffre d’affaires hors taxes est inférieur à 750000€ de bénéficier d’une totale gratuité pour exposer sur son stand. Afin qu’une partie importante des inscrits puissent bénéficier de conditions exceptionnelles, toutes les maisons d’édition dont le chiffre d’affaires hors taxes est inférieur à 7 millions d’euros pourront se voir octroyer des remises très importantes, à découvrir dans la grille tarifaire du BIEF. Les inscrits bénéficieront également de l’ensemble des fonctionnalités de la foire virtuelle dont les détails seront donnés par les organisateurs début juillet.
Le BIEF démarre le processus du placement des stands le 22 juin 2020 et enverra aux éditeurs inscrits leur numéro de stand le 15 juillet. Toutes les informations concernant les offres numériques de la Foire du livre de Francfort 2020 seront annoncées dans la semaine.
53 pays participants et les gros éditeurs absents
Dans ses nouvelles réglementations, la Foire annonce la suppression de 6 zones traditionnelles de la Foire telles que la Gourmet Gallery, le pavillon du pays invité d’honneur, qui devait être le Canada, ou le chapiteau de lecture au profit, entre autres, de salles de conférence, d’un nouvel espace de travail et d’un centre de diffusion, qui deviendra la principale scène de la Foire cette année. Le BIEF appliquera un protocole sanitaire très strict pour observer en permanence les mesures de distanciation.
Au total, 53 pays ont confirmé leur présence à la Foire, pourtant marquée par de nombreux désistements. En France, Éditis et Hachette ont renoncé à y participer. En revanche, le groupe Libella a confirmé à Livres Hebdo sa présence. Les principaux éditeurs anglo-saxons ont annoncé qu’ils ne s’y rendraient pas.