Tacho Calle sait d'habitude soumettre un cheval. Un soir d'orage et de tempête, il peine pourtant à se faire entendre de sa monture, encore jeune et inexperte, et va connaître une fin terrible... Le lecteur entre de plain-pied au Centhaure. Le Centre des nouvelles technologies hippiques, attelage et unité de recherches équestres. Un temple, en Andalousie, aux environs de Jerez, construit étape par étape par Cosme Mendoza. Désormais vieux, malade et très diminué, celui-ci dirige également un important consortium bancaire. Il a été neuf fois champion d'Espagne de trot attelé à quatre chevaux et trois fois champion du monde de quadrige.
Le Centhaure va mal : un cheval y a disparu, un condestable est mort d'un infarctus, et voici que Tacho Calle a eu le crâne défoncé. Pour parer à la crise, Mendoza peut compter sur la présence de sa nièce, Lluvia Ruiz-Gollury, fantastique écuyère et dirigeante née. Elle va d'abord avoir pour mission de ramener au bercail un ancien professeur qu'elle a contribué à évincer, Hugo Alconchel, alia Alcaudon. Un cavalier rebelle qui a osé quitter les lieux en claquant la porte. Un homme au visage marqué par une cicatrice allant du front au menton...
Oscar Lobato est né à Madrid en 1958. Second de ses romans et premier à être traduit en français, L'ombre du centhaure utilise une intrigue à suspense qui permet d'évoluer dans les méandres du monde équestre. Un monde avec ses codes, ses rituels, ses rivalités. L'Espagnol met en scène des personnages bouillonnants et bien campés, et signe un ouvrage aussi efficace que surprenant.
