Et dans son enveloppe dédiée aux interventions, le Centre a aussi procédé à des arbitrages résolus : les aides aux éditeurs augmentent de 28%, à 6,2 millions d'euros, les aides aux libraires progressent de 20%, à 2,9 millions et les subventions aux auteurs et traducteurs sont en hausse de 15%, à 2,5 millions d'euros. En revanche, les aides à la Bibliothèque nationale de France (BNF) baissent de 1,5 million d'euros, sur un montant de 4,5 millions d'euros en 2017 (et 5,5 millions d'euros en 2016). Le soutien au réseau des bibliothèques reste stable, à 700 000 euros.
Sur trois ans, hors BNF, le budget initial des aides était de 19,27 millions d'euros en 2016, ramené à 18,1 millions d'euros en 2017, et porté à 20,6 millions d'euros en 2018. Les moyens supplémentaires prévus l'an prochain passeront notamment par "une nouvelle génération d'accords cadres conclus avec les régions en faveur de la librairie indépendante avec des crédits portés à 920000 euros", par un "accompagnement renforcé des festivals littéraires, avec une augmentation de près de 15% des crédits d'intervention, soit 2,4 millions d'euros", et par un "doublement de la subvention au développement des maisons d'éditions, créée en 2017, soit 400000 euros de crédits".
Le CNL signale également une augmentation des taux de rémunération de ses lecteurs, inchangés depuis 2009.