En 2011, le Centre national du livre (CNL) a vu ses recettes progresser de 6,2%, soit un montant de 45,55 millions d'euros. La taxe sur l'édition et la taxe sur les appareils de reproduction et d'impression représentent dorénavant 79% de ses revenus.

Les dépenses ont été contenues, n'évoluant que de 5,24%. Le Centre a ainsi dépensé 30,83 millions d'euros dans ses différentes actions et 12,57 millions d'euros dans ses charges.

2 999 aides (contre 2 978 en 2010 et un record de 3 859 en 2008) ont été allouées, ainsi que 97 labels et agréments (lire pour plus de détail Les aides du CNL distribuées en 2011). Les trois priorités stratégiques du CNL ont ainsi été particulièrement soutenues : le Numérique (10,13 M€), l'International (6,05 M€) et les Librairies (2,56 M€).

Par type de bénéficiaires, les éditeurs continuent de dominer avec 37,4% des dépenses, devançant les bibliothèques (22,9%), les activités littéraires (14%), les auteurs (9,7%) et les librairies (8,6%).

Géographiquement l'Ile-de-France accapare la moitié du nombre d'aides et les deux tiers des montants alloués.

On note également que les aides à la promotion du livre (animation) sont passées de 6 751 bénéficiairesen 2008 à 1 143 en 2011, tandis que les montants distribués progressaient de 32,6% durant la même période.

Entre réforme et évolution structurelle, notamment liés à son nouveau statut conféré en 2010 par l'Etat, l'année 2011 est selon le CNL celle "de l'optimisation financière", avec un contrôle accru des charges de fonctionnement et une compression des frais de réception.

Cette rationnalisation doit être "tempérée en termes de projection" : le rendement de la taxe sur la reprographie ne fait que "compenser le manque à gagner des dernières années et se révèle fragile au regard des nouveaux modes de consommation" selon le document du CNL.