En France, l'activité est en croissance (+ 3%) grâce "à une bonne dynamique de l’activité en littérature générale avec, d’une part, le succès commercial de nouveautés (L’homme qui ment, de Marc Lavoine, Hippocrate aux enfers, de Michel Cymes, Vernon Subutex, de Virginie Despentes…) et, d’autre part, la performance en Livre de Poche (Cinquante nuances de Grey)", explique le groupe.
Le numérique se contracte
Au Royaume-Uni (-3,5%), aux Etats-Unis (-7,8%), comme en Espagne / Amérique latine (-3,8 %), les activités d'Hachette Livres se contractent. Le poids du livre numérique dans le chiffre d'affaires total de Lagardère Publishing est également en baisse, passant de 11,3% du chiffre d'affaires à 10,7%. Le marché du numérique est en déclin aux Etats-Unis du fait d'un programme de nouveautés moins fort et de la mise en oeuvre de l'accord avec Amazon. Au Royaume Uni, il est relativement stable, malgré une hausse du taux de TVA au 1er janvier.
La branche fascicule est aussi en baisse (-3,4%) à cause d'un volume de lancements moins étoffé fin 2014.
La distribution en croissance
Par ailleurs, au sein du groupe Lagardère, le chiffre d'affaires semestriel de la branche Lagardère Travel Retail (ex-Lagardère Services) incluant les points de vente Relay et les autres distributeurs situés dans les aéroports et les gares, est en hausse de 3,5% en données comparables par rapport au premier semestre 2014. Le secteur enregistre une hausse de 7,3% grâce à l'extension du réseau et de la hausse du trafic passager. La croissance est très nette en France avec +8,7%.
Cependant, la branche enregistre une baisse de 11,5% de son chiffre d’affaires (1,640 milliard d'euros) à cause de la déconsolidation des activités de Relay dans les gares françaises et de la cession des activités de distribution en Suisse.
Le chiffre d'affaires total de Lagardère au premier semestre 2015, qui comprend aussi Lagardère Active et Lagardère Unlimited, s'établit à 3 304 millions d'euros, soit une évolution de +2,9% en données comparables, mais une baisse de 1,8% en données brutes dûe en partie "à divers effets de déconsolidation de chiffre d'affaires". "L’écart entre les données brutes et comparables s’explique, d’une part, par un effet de change positif de + 130 M€, lié principalement à l’appréciation du dollar US et de la livre sterling et, d’autre part, par un effet de périmètre négatif", précise le groupe.