Culture

Le "Pass Culture" testé dès le deuxième trimestre 2018

Françoise Nyssen, ministre de la Culture, au café Les Editeurs, à Paris. - Photo Olivier Dion

Le "Pass Culture" testé dès le deuxième trimestre 2018

Le "Pass culture" promis par le président de la République sera testé puis lancé dans le Bas-Rhin, l'Hérault, la Seine-Saint-Denis et la Guyane, avant d'être étendu à toute la France. Son coût est estimé à 400 millions d'euros par le ministère.

Par Vincy Thomas
avec afp Créé le 01.03.2018 à 14h00

Le "Pass culture", dispositif qui vise à aider les jeunes à fréquenter les lieux artistiques et à acheter des biens culturels, sera lancé dans quatre départements en septembre avant d'être étendu au reste du pays, a indiqué sur Europe 1 ce matin la ministre de la Culture Françoise Nyssen.

Le Pass, qui figurait dans le programme d'Emmanuel Macron, sera testé avant, dès le deuxième trimestre, dans le Bas-Rhin, l'Hérault, la Seine-Saint-Denis et la Guyane, avant un lancement "officiel" en septembre dans ces départements.

"Ce ne sera pas un chèque ou un ticket de consommation. C'est une application mobile qui sera comme une espèce de proposition culturelle géolocalisée : le jeune pourra voir, là où il est, toutes les propositions qui sont possibles dans son environnement", a expliqué la ministre.

400 millions d'euros

"L'idée, c'est de laisser le jeune autonome dans son choix", lui permettant d'acheter "une pratique d'un cours de hip-hop, un cours de théâtre, une exposition, une visite guidée ou une séance de cinéma", même si l'application sera "éditorialisée", a-t-elle commenté.

"Cette proposition sera accessible à tous et à l'âge de 18 ans, au moment où les jeunes entrent dans la vie citoyenne, elle sera monétisée", c'est-à-dire créditée de 500 euros, a-t-elle poursuivi, ajoutant que le budget total s'élèverait à environ 400 millions d'euros.

Sur cette enveloppe, la part payée par l'Etat et la contribution des "offreurs" (cinémas, théâtres, musées...) reste encore à définir. Des banques pourraient notamment être associées au dispositif, précise-t-on au ministère.
 

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