Propriétaire de la Revue des deux mondes, il a reconnu avoir rémunéré de manière excessive, puis fictive, Penelope Fillon en 2012 et 2014 à la demande de François Fillon quand celui-ci était encore à Matignon.
Le président du tribunal de grande instance a accepté cette peine proposée par le parquet national financier et consentie par l’entrepreneur dans le cadre d’une procédure de « plaider coupable ».
Dès le débit de l'affaire du "PenelopeGate", la Revue des deux mondes avait été prise dans le scandale financier révélé par Le canard enchaîné en pleine campagne présidentielle, autour du candidat Les républicains François Fillon. Dans un premier temps, en janvier 2017, Marc Ladreit de Lacharrière, avait réaffirmé que l'emploi de Penelope Fillon dans cette publication entre mai 2012 et décembre 2013 "n'a rien de fictif".
L'emploi de Penelope Fillon entre mai 2012 et décembre 2013 à la Revue des deux mondes, en tant que "conseillère littéraire", pour une rémunération brute d'environ 100000 euros, est l'un des volets de l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs de l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle, en parallèle aux investigations sur ses fonctions d'assistante parlementaire de François Fillon. Marc Ladreit de Lacharrière avait aussi affirmé dans le Monde qu'il avait confié à l'épouse de François Fillon une "réflexion stratégique informelle" sur la revue.
Marc Ladreit de Lacharrière est un mécène culturel et possède notamment le groupe médiatique Webedia (Allociné, Jeuxvideo.com, Terrafemina) ainsi que des salles de spectacle et une société de production audiovisuelle.