Pierre-Robert Leclercq, né le 17 décembre 1931 à Limoges, est mort, à Paris, le 10 novembre, à l'âge de 84 ans, selon le quotidien Le Monde daté du 19 novembre 2016.
Romancier, essayiste, poète, dramaturge et critique littéraire aux Études, aux Nouvelles Littéraires, au Magazine Littéraire, au Monde des Livres et à France Culture, ce fils de nordistes a fait sa scolarité à Versailles. Titulaire du Brevet élémentaire, il devient instituteur, avant d’être administrateur de théâtre puis de se lancer dans l’écriture. Son œuvre comporte plus d’une quarantaine de titres. écrivain, auteur de plus de quarante livres : romans, essais, pamphlets, recueils de nouvelles et de poèmes.
Sa rencontre avec Paul Guimard a été déterminante. Grâce à lui, il signe chez Denoël pour publier son premier roman, Séquences, en 1966.
Une œuvre aussi diverse que prolifique
C’est chez Calmann-Lévy qu’il a publié ses romans suivants (Malagure, Parfois la nuit et L’enfant de paille, Prix Thyde Monnier en 1983). La Table ronde édite Un bon citoyen, Sélection Flamme d'or Amnesty international en 1987 et Un petit regard s’il vous plaît. Monsieur Niquile et Le librairie de la rue Poliveau paraissent aux Belles Lettres. Il a également rédigé des biographies telles que Bonnot et la fin d'une époque (Les Belles Lettres, 2012), Céleste Mogador, (La Table Ronde, Prix du Comité de la Société des Gens de Lettres en 1996) ou encore George Sand, les années Aurore, Les destins extraordinaires de Timothée Trimm et de son Petit Journal et Thérésa, la diva du ruisseau (chez Anne Carrière). Auteur de nouvelles (dont Le Tramway de Kafka, Les belles lettres, 2007), Pierre-Robert Leclercq a écrit aussi quelques pamphlets (Mes catins et Les Sachants aux Belles Lettres, Où est passé l’esprit critique chez Anne Carrière), des essais comme L’Affaire Dreyfus et J’accuse (Le Rocher) et des récits sur Versailles.
L'ami de Michel Bouquet
Membre du jury du Prix Tortoni depuis sa création en 2009, prix récompensant « un livre qui honore la littérature, n'a pas reçu de prix littéraire important et dont le jury a estimé que la remarquable qualité n'a pas été suffisamment saluée par les médias », admirateur de Georges Bernanos (il a écrit deux essais sur l’écrivain) et de Marcel Aymé (auquel il consacra de nombreux colloques), il a aussi entretenu une riche correspondance professionnelle et privée avec le couple Maritain, Gustave Thibon, Albert Béguin, Marcel Jouhandeau, Henry de Montherlant, Pierre Fresnay, Curd Jurgens, Michel Piccoli, Delphine Seyrig ou encore son ami Michel Bouquet.
Il a d’ailleurs été lui-même comédien, rappelle Le Monde, sur la scène du Théâtre national de Chaillot, de la Maison de Verrine et du Lucernaire, où se donne sa comédie dramatique Les Sentinelles. La pièce a été publiée par Horay en 1998, avec des illustrations de Cabu.
Romancier, essayiste, poète, dramaturge et critique littéraire aux Études, aux Nouvelles Littéraires, au Magazine Littéraire, au Monde des Livres et à France Culture, ce fils de nordistes a fait sa scolarité à Versailles. Titulaire du Brevet élémentaire, il devient instituteur, avant d’être administrateur de théâtre puis de se lancer dans l’écriture. Son œuvre comporte plus d’une quarantaine de titres. écrivain, auteur de plus de quarante livres : romans, essais, pamphlets, recueils de nouvelles et de poèmes.
Sa rencontre avec Paul Guimard a été déterminante. Grâce à lui, il signe chez Denoël pour publier son premier roman, Séquences, en 1966.
Une œuvre aussi diverse que prolifique
C’est chez Calmann-Lévy qu’il a publié ses romans suivants (Malagure, Parfois la nuit et L’enfant de paille, Prix Thyde Monnier en 1983). La Table ronde édite Un bon citoyen, Sélection Flamme d'or Amnesty international en 1987 et Un petit regard s’il vous plaît. Monsieur Niquile et Le librairie de la rue Poliveau paraissent aux Belles Lettres. Il a également rédigé des biographies telles que Bonnot et la fin d'une époque (Les Belles Lettres, 2012), Céleste Mogador, (La Table Ronde, Prix du Comité de la Société des Gens de Lettres en 1996) ou encore George Sand, les années Aurore, Les destins extraordinaires de Timothée Trimm et de son Petit Journal et Thérésa, la diva du ruisseau (chez Anne Carrière). Auteur de nouvelles (dont Le Tramway de Kafka, Les belles lettres, 2007), Pierre-Robert Leclercq a écrit aussi quelques pamphlets (Mes catins et Les Sachants aux Belles Lettres, Où est passé l’esprit critique chez Anne Carrière), des essais comme L’Affaire Dreyfus et J’accuse (Le Rocher) et des récits sur Versailles.
L'ami de Michel Bouquet
Membre du jury du Prix Tortoni depuis sa création en 2009, prix récompensant « un livre qui honore la littérature, n'a pas reçu de prix littéraire important et dont le jury a estimé que la remarquable qualité n'a pas été suffisamment saluée par les médias », admirateur de Georges Bernanos (il a écrit deux essais sur l’écrivain) et de Marcel Aymé (auquel il consacra de nombreux colloques), il a aussi entretenu une riche correspondance professionnelle et privée avec le couple Maritain, Gustave Thibon, Albert Béguin, Marcel Jouhandeau, Henry de Montherlant, Pierre Fresnay, Curd Jurgens, Michel Piccoli, Delphine Seyrig ou encore son ami Michel Bouquet.
Il a d’ailleurs été lui-même comédien, rappelle Le Monde, sur la scène du Théâtre national de Chaillot, de la Maison de Verrine et du Lucernaire, où se donne sa comédie dramatique Les Sentinelles. La pièce a été publiée par Horay en 1998, avec des illustrations de Cabu.
