Etude

Légère dégradation de la rentabilité des maisons d’édition

Légère dégradation de la rentabilité des maisons d’édition

Tous secteurs confondus, la rentabilité des maisons d’édition a atteint 8,4 % en 2012, en recul de 0,6 % selon le bilan annuel de KPMG.

Par Hervé Hugueny
Créé le 07.02.2014 à 11h49

La quatrième étude économique de KPMG sur les comptes des maisons d’édition fait apparaître un léger repli de leur rentabilité (résultat d’exploitation par rapport au chiffre d’affaires) en 2012. Ce recul de 0,6 % est dû au secteur scolaire et, dans une moindre mesure au secteur juridique, lequel reste toutefois à des niveaux record, à 25,3 %. Avec le juridique, la rentabilité moyenne de l’édition atteint 8,4 %, et 5,7 % sans lui (- 0,5 %). 2013 pourrait marquer une dégradation plus marquée si la baisse prévisible du scolaire n’est pas compensée par la remontée d’autres secteurs. La jeunesse et la BD affichent aussi de bonnes performances, le beau livre s’est redressé (à 0,4 %), de même que le tourisme et le pratique (3,2 %). La littérature (- 0,5 %, à 5,1 %) comprend aussi l’activité diffusion- distribution des groupes, impossible à isoler dans leurs bilans. "Nous attendons jusqu’au dernier moment la publication des comptes des entreprises, parfois très tardive", explique Joëlle Tubiana, associée KPMG, cabinet d’audit et de conseil, et responsable de l’étude. D’où le décalage d’un an par rapport aux clôtures d’exercices. Cette étude est réalisée avec les bilans d’environ 200 entreprises, sans Editis ni La Martinière qui ne déposent aucun compte. L’étude complète est disponible sur les sites de KPMG et de Livres Hebdo.

Hervé Hugueny


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