“En 1958, ma vie a changé pour le meilleur lorsque je suis entré à la librairie de la New York University", a rappelé Len Riggio avant de dérouler sa trajectoire et celle de son entreprise, qui compte aujourd'hui quelque 900 magasins et a été jusqu'à ouvrir quelque 50 superstores par an dans les années 1990. "Si on accepte l'axiome selon lequel deux librairies dans une même rue vont générer plus de demande, alors à l'inverse, en fermer une sur deux va mécaniquement réduire la demande", a-t-il plaidé.
6,67 milliards de livres en 60 ans
Si le président de Barnes & Noble, "ne sait pas quelle sera la dimension de l'industrie", il croit que "nous pouvons jouer un rôle pour continuer à la développer". Indiquant que sa chaîne a vendu plus pour 6,67 milliards de livres depuis 60 ans, il souligne que "nous avons besoin de plus de librairies dans le monde".
Introduisant quelques minutes plus tôt Len Riggio, Oren Teicher, directeur général de l'Association des libraires américains (ABA), a noté qu'un tel événement n'aurait pas été possible quelques années auparavant. Mais "les temps changent", a-t-il rappelé, et chaînes et librairies partagent aujourd'hui le même intérêt à juguler la vente en ligne.