Imaginée et dessinée par Bill Watterson, la série Calvin et Hobbes met en scène un petit garçon de 6 ans à l’imagination tellement débordante qu’elle donne vie à son tigre en peluche. Les deux compères extrêmement turbulents font s’enchaîner les catastrophes, allant du simple vase cassé à la maison inondée. Et une maison inondée, ça représente 4800 dollars minimum de réparations (3796 euros), précise l’auteur et chercheur Matt J. Michel dans son étude.
“Pour estimer le coût des biens endommagés j’ai cherché sur le site d’Amazon des produits comparables, à quelques exceptions près (par exemple, la mère de Calvin semble suivre un peu la mode, donc quand Calvin a posé un crapaud incontinent sur son pull, j’ai cherché un équivalent sur Jcrew.com), détaille Matt J. Michel. Pour ce qui est des dommages matériels, j’ai utilisé les sites Homewyse.com et Fixr.com (en me servant du code postal de leur ville dans la BD, Chagrin Falls dans l’Ohio). Les rares fois où une valeur monétaire était donnée dans le comic, je l’ai utilisée.” Au total? Calvin coûte 1850 dollars (1460 euros) en bêtises chaque année. Cette dépense s’ajoute aux 1750 dollars (1383 euros) que coûte annuellement un petit garçon de 6 ans en garde et éducation. Calvin coûte donc cher, très cher, plus cher que deux enfants.
Sur l’ensemble de la BD, la petite catastrophe ambulante qu’est Calvin représenterait 15955,50 dollars (12618 euros). Ses bêtises se placeraient alors au 4e poste de dépense des parents, devant l’éducation, la santé et les vêtements. L’étude révèle également que le petit Calvin commet le plus de dégâts au sortir des vacances d’été et d’hiver, déduisant qu’il exprime son mécontentement à l’idée de retourner à l’école après de longues périodes de break.
“Dans l’éducation d’un enfant, vous devez prendre le mauvais avec le bon. Avec un gamin comme Calvin, c’est probablement surtout du mauvais. Mais même élever Calvin donne lieu à de bons moments (comme ici), qui valent largement l’extra de 1850 dollars (1460 euros) par an”, écrit Matt J. Michel en conclusion son étude.