Dix-huit mois après sa publication en grand format chez Gallimard, Les Bienveillantes de Jonathan Littell, prix Goncourt 2006 et grand prix du roman de l’Académie française, paraît en poche chez Folio le 7 février, en un seul volume de 1 403 pages (12 euros).

Un tirage de 180 000 exemplaires a été réalisé. En même temps, 30 000 exemplaires seront mis en vente sous un coffret bleu argenté au prix de 13,90 euros.

Comme indiqué sur la page de titre, il s’agit d’une «édition revue par l’auteur». Jonathan Littell a effectué une correction minutieuse des erreurs factuelles qui lui avaient été reprochées: des noms de lieux, de personnages, de grades, de dénominations de services...

De plus, il a modifié une scène de la fin, où le narrateur Maximilien Aue se trouve en face d'Hitler, dans son bunker: «au lieu de tordre le nez du Führer, il le lui mord, pour renforcer encore la dimension dérisoire et violente de la scène», expliquait, en novembre dernier, Yvon Girard, directeur de «Folio», et responsable éditorial pour la littérature contemporaine (Lire notre article du 21 novembre 2007 à ce sujet).

Régulièrement reporté, Le sec et l’humide, étude linguistique et psychanalytique de Jonathan Littell sur Léon Degrelle, fasciste belge dont il s’est inspiré pour créer son personnage de Maximilien Aue, ne devrait pas paraître avant la mi-mars, dans la collection
«L’arbalète» (Lire notre article du 26 septembre 2007).