Le jury de la 14
e édition du Prix Senghor du 1
er roman francophone et francophile a récompensé jeudi 3 octobre, et pour la première fois, deux auteurs Ester Mann et Levon Minassian pour
Le fil des anges, paru chez Vents d’ailleurs en novembre 2018. Les lauréats ont été élus à dix voix contre deux.
Ce premier roman écrit à quatre mains emmène le lecteur en Arménie d’où est originaire Lévon Minassian. Vazguen, vieux danseur sur fil, parcourt les orphelinats à la recherche d'un digne successeur, obligatoirement un garçon. Mais les temps changent, seule Tamar, une jeune fille, se passionne pour cet art. Résigné, le grand-père revêche et vantard, exigeant jusqu'à l'obsession, oblige Tamar à s'entraîner sans relâche, et à mentir sur son âge et son genre.
Doté d'une somme de 1000€, le Prix Senghor veut distinguer et promouvoir de "jeunes" écrivains d’expression française qui ont réussi à créer, en utilisant la langue qu’ils ont en partage, "
des œuvres de beauté" et de qualité. "
Le Prix Senghor" veut inciter des "
primo écrivains" à utiliser davantage, au niveau international, la langue française comme outil d'expression écrite et rendre hommage en parrallèle.
Le roman était en compétition face à :
- Magic Bab el-Oued de Sabrina Kassa, Ed. Emmanuelle Colas (Algérie)
- Billydeky de Sonia Perron, Ed. Fidès (Québec)
- Honoria de Judith Housez, Ed. des Equateurs (France)
- L’Appel de Fanny Wallendorf, Ed. Finitude (France-Belgique)
- Le mangeur de livres de Stéphane Malandrin, Ed. du Seuil (France)
- San perdido de David Zuckerman, Ed. Calmann Levy (France)
- Ecorces Vives d’Alexandre Lenot, Ed. Actes Sud (France)
- Le fil des anges d’Ester Mann et Levon Minassian, Ed. Vents d’Ailleurs(Arménie)
- Le ciel sous nos pas de Leila Bahsain, Ed. Albin Michel (Maroc)
- Circulus de Marie Rouzin, Ed. Serge Safran (France)
- Schumacher de Romain Buffat, Ed.d’Autre Part (Suisse)
- Impasse Verlaine de Dalie Farah, Ed. Grasset (Algérie)