« Cette indépendance est une sorte de seconde vie pour nous », lance Henri Trubert, fondateur des Liens qui libèrent. Profitant du changement de génération à Actes Sud, il a racheté en janvier 2022 les 30% des parts que possédait l’éditeur arlésien. Depuis, la maison continue son cheminement, tout en profitant de cette nouvelle indépendance « gage de sécurité et de qualité ».
A revers des nombreux mouvements de fusion à l’œuvre dans l’édition, Les liens qui libèrent est devenue une maison 100% indépendante au début de l’année. « Cela fait bien deux ans qu’on en parle. Il était temps que l’on continue différemment », explique Henri Trubert dont les dernières réussites éditoriales – 25 000 exemplaires écoulés pour Au commencement était, et traduction en 6 langues pour L’enfer numérique – ont bien aidé la maison.
Un second souffle qui se traduit en image. Les liens qui libèrent habilleront désormais tous leurs grands formats d’une couverture harmonisée par un grand « L », triplement présent dans le nom de la maison.
Le parlement des liens
En parallèle, l’éditeur s’investit dans les conférences. Fort de son succès au centre Pompidou il y a un an, il lance à Uzès, du 14 au 16 octobre, un forum des débats co-construit avec Libération. Cinq enquêtes inédites autour du territoire et de la transition seront présentées à cette occasion. « Au parlement des liens nous discuterons d’économie locale, de pénurie d’eau ou encore d’éducation », développe l’éditeur.
Concernant sa stratégie de vente, la maison garde ses partenaires historiques. Actes Sud reste le diffuseur de la maison et UD Flammarion, son distributeur.