L’ATLF et la SFT “regrettent vivement cette situation et espèrent qu’un accord sera trouvé pour que cette manifestation puisse reprendre, l’an prochain, sur ses principes originels, en concertation avec les traducteurs professionnels”, poursuit le communiqué commun. Depuis 2011, les débats et tables rondes proposés lors de ces rencontres attiraient chaque année près de 450 personnes.
Contactés par Livres Hebdo, Laurence Kiéfé, présidente de l’ATLF, et Graham MacLachlan, président de la SFT, expliquent que le projet de Reed en 2014 consistait à consacrer deux journées payantes durant le week-end à ces rencontres qui se déroulaient jusqu’ici le jeudi, gratuitement. Après des mois de négociations, la rupture est donc consommée et ces journées ne pourront avoir lieu. Ce que confirme Bertrand Morisset, commissaire de la manifestation, en soulignant cependant que le salon a soutenu financièrement ce rendez-vous depuis trois ans, à hauteur de 10000 euros par an, au même titre que le CNL. Le tarif proposé, pour ces deux journées, était de 69 euros pour les adhérents des deux associations, ramené à 49 euros en cas d’inscription préalable avant une date limite, plus une aide au voyage de 30 euros. Et Bertrand Morisset de rappeler que “nous ne sommes pas un salon subventionné”.
Des débats et des animations autour de la traduction auront cependant lieu pendant toute la durée du salon sur le stand de l’ATLF (place des auteurs) ainsi que sur celui du Centre national du livre (CNL), précise le communiqué des deux associations, diffusé mercredi 29 janvier. Le salon proposera de son côté, le samedi après-midi, un Focus sur la traduction avec les auteurs argentins.