1. Huit familles de produits - L’Union de la filière papetière (Ufipa) dénombre huit familles de produits : le papier, les façonnés, les outils pour écrire et corriger, le dessin et les loisirs, les outils de classement, le matériel pour le bureau et l’école, les consommables bureautiques et la carterie.

2. TVA - Contrairement au livre, la papeterie et la carterie ne relèvent pas d’un taux réduit ou particulier : ils sont passibles d’une TVA à 19,6 %.

3. Compte ferme et retours - La plupart des papetiers ou des grossistes en papeterie (du type RP Diffusion) appliquent le principe des achats à compte ferme. C’est aussi le cas de Moleskine, diffusé par la Sofédis. Les éditeurs traditionnels, en revanche, appliquent généralement le régime du livre.

4. Délais de paiement - La papeterie n’a pas échappé à la loi de modernisation de l’économie qui prévoit que le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut dépasser 45 jours fin de mois, ou 60 jours calendaires à compter de la date d’émission de la facture.

5. Calcul de la marge - Sur les articles de papeterie, le prix professionnel peut être multiplié par 2,5, et jusqu’à 4 dans le cas de la carterie. Cela offre au libraire une marge confortable. Il peut ainsi décider par exemple de baisser sa marge sur un objet pour en faire un produit d’appel.

6. Penser la présentation - La papeterie nécessite le plus souvent une PLV pour être bien mise en avant et marquer la frontière avec le livre. De nombreux fournisseurs de papeterie offrent les présentoirs et tourniquets livrés parfois avec un plannogramme d’implantation. <

11.10 2013

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