L’obligation de sécurité en période d’épidémie : le défi de la prévention
Maître Arnaud Teissier et les équipes de Capstan Avocats se mobilisent, en association avec Livres Hebdo, pour donner chaque jour des conseils juridiques liés aux nouvelles mesures gouvernementales concernant la crise sanitaire que traverse le pays. Aujourd'hui, la notion d'obligation de sécurité, et toutes ses limites qui sont confirmées par la situation actuelle.
Par
Livres Hebdo
avec Capstan avocatsCréé le
30.03.2020
à 19h07
La garantie du risque zéro n'existe pas.
Droit de retrait, gestes barrières, document unique, port du masque… En matière de santé et de sécurité au travail, l’épidémie de Covid-19 confronte à une réalité nouvelle des concepts et principes tenus pour acquis. Au premier rang de ceux-ci, la notion fondamentale d’“obligation de sécurité” semble elle-même montrer ses limites.
A l’heure de l’épidémie, il paraît loin le temps où cette obligation de l’employeur était présentée comme une obligation de résultat. Depuis déjà un arrêt Air France du 25 novembre 2015 (n° 14-24.444), la chambre sociale de la Cour de cassation a clairement abandonné cette vision empreinte d’absolu pour y substituer une approche plus raisonnée, axée sur un objectif ambitieux auquel doivent être consacrés des moyens adaptés : “ne méconnaît pas l’obligation légale lui imposant de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, l’employeur qui justifie avoir pris toutes les mesures prévues par les articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail”.
Vendredi 11 avril, sur la scène internationale du Grand Palais pendant le Festival du livre de Paris, une table ronde dédiée aux habitudes de lecture des 15-30 ans s’est penchée sur les formats et genres littéraires plébiscités par les jeunes.
Le directeur général de la Scam Hervé Rony salue l’avancée politique établie sur le droit de suite des auteurs sur le livre d’occasion et appelle à une approche pragmatique.