Adaptations

Mary Shelley et George Orwell au cinéma

Strictly criminal, inspiré de Black mass de Dick Lehr et Gerard O’Neil

Mary Shelley et George Orwell au cinéma

Les sorties cinéma du mercredi 25 novembre comptent trois adaptations des romans de Dick Lehr et Gerard O’Neil, Mary Shelley, et George Orwell.

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Par Agathe Auproux
Créé le 24.11.2015 à 17h20 ,
Mis à jour le 25.11.2015 à 11h28

Whitey Bulger, éminent chef de gang irlando-américain dans les années 70, débarque sur grand écran mercredi 25 novembre sous les traits de Johnny Depp. Strictly Criminal, réalisé par l’Américain Scott Cooper, s’inspire largement du roman Black Mass écrit par Dick Lehr et Gerard O’Neil en 2001, qui raconte l’ascension de Whitey Bulger à la tête de la mafia irlandaise, et décrit sa collaboration avec l’agent du FBI John Connoly (Joel Edgerton à l’écran).
 
A l’occasion de la sortie du film, le label Hugo Doc de Hugo & Cie a publié en octobre le livre de Dick Lehr et Gerard O’Neil sous le titre Strictly criminal : Black Mass : Whitey Bulger et le FBI, un pacte avec le diable, avec l’affiche du film en couverture.
 
Egalement à l’affiche mercredi 25 novembre, Docteur Frankenstein est incarné par James McAvoy dans le nouveau film du même nom du réalisateur écossais Paul McGuigan. Librement adaptée du roman de Mary Shelley Frankenstein ou le Prométhée moderne (Gallimard), l’histoire est revisitée au cinéma dans une version plus moderne, bien que toujours aussi sombre et gothique, qui présente notamment le point de vue du jeune Igor. Campé par Daniel Radcliffe, le protégé du scientifique n’apparaît pas dans le roman original. Le but est que le spectateur découvre, à travers lui, qui est réellement le Docteur Frankenstein.

Gallimard Jeunesse publie le roman le 4 décembre sous le titre Frankenstein, pour les enfants à partir de 9 ans, traduit de l'anglais par Hannah Betjeman, avec des illustrations de Bruno Pilorget.
 
Enfin, Une histoire birmane, documentaire du réalisateur français Alain Mazras dont le titre se réfère au premier roman de George Orwell (Une histoire birmane, Ivrea, 10-18), évoque le séjour du célèbre écrivain britannique en Birmanie. Malgré le choix du titre, Une histoire birmane s’inspire surtout du plus fameux roman de George Orwell, 1984 (Gallimard).

Alain Mazras explique à Allociné que son documentaire "peut être vu comme une quête d’incarnations des personnages principaux de 1984 dans la réalité birmane actuelle : Winston, celui dont le crime est de tenir un journal intime ; Julia, celle qui incarne un désir jamais soumis menaçant les fondements du dispositif totalitaire ; O’Brien, le manipulateur qui met en application les directives du dispositif, et bien sûr le fameux Big Brother."

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