L'annonce la semaine dernière dans La Dépêche du midi de la fermeture de la librairie Castéla, en février 2012, provoque localement une forte mobilisation.

Dès la parution de l'article, le site du quotidien a vu affluer les réactions de lecteurs déplorant la fermeture de cette institution toulousaine créée en 1917 et installée sur la célèbre place du Capitole.

Dans les jours qui ont suivi, une page Facebook “Sauvons la librairie Castéla à Toulouse” (1) s'est créée, regroupant 219 membres, et une pétition (2), qui a recueilli à ce jour 374 signatures, a été mise en ligne. Un compte existe également sur Twitter.

Le maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, s'est déclaré sur sa propre page Facebook “indigné par le comportement spéculatif” du propriétaire des murs de la librairie, une société immobilière. “Je vais prendre contact au plus vite avec le propriétaire pour connaître ses intentions, annonce-t-il. Si la Ville de Toulouse, en l'état actuel des choses, n'a aucun moyen d'intervenir, je souhaite faire entendre sa voix dans ce dossier.”

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(1) Appel à sauver la librairie sur Facebook
(2) Pétition en ligne
Voir aussi LH 887 du 25.11.2011 p. 52.