Papillon, d'après la biographie romancée d'Henri Charrière, et The Intruder, d'après le roman de Charles Beaumont, sont dans les salles pour l'Assomption.
Le cinéma des années 1960-1970 revient au cinéma le 15 août avec un remake et un inédit.
45 ans après la version de Franklin J. Schaffner, avec Steve McQueen et Dustin Hoffman, Papillon est de retour. L'adaptation du roman éponyme de Henri Charrière est cette fois-ci réalisée par Michael Noer, avec Charlie Hunnam et Remi Malek.
L'autobiographie romancée de l'ancien bagnard Henri Charrière, dit Papillon à cause de son tatouage réalisé durant ses années dans la section spéciale de la Marine, a été publiée en 1969. Elle est disponible chez Robert Laffont dans la collection "Vécu", et chez Pocket en version poche.
Après avoir été accusé d'un meurtre (qu'il a toujours nié), Henri Charrière a été condamné aux travaux forcés à perpétuité au bagne de Guyane, en 1931. Après une tentative d'évasion ratée, il réussit à s'évader en 1944, avec quatre autres compagnons et refait sa vie au Venezuela. Malgré plusieurs polémiques remettant en cause la véracité de son histoire, le livre connait un énorme succès. Henri Charrière a été gracié en 1970 par le ministère de la justice mais meurt trois ans plus tard en Espagne.
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Remontons dans le temps avec The Intruder de Roger Corman, avec William Shatner (Star Trek). Ce film noir de 1962 sur fond de haine raciale a été un échec commercial, en plus d'avoir du subir des menaces de mort sur le tournage. L'histoire se déroule dans une ville du sud des Etats-Unis, profondément raciste, qui va se laisser tenter par le discours suprémaciste d'un populiste doué alors que la politique nationale pousse à la déségragation.
Il s'agit de l'adaptation du roman Un intrus de Charles Beaumont (décédé en 1967), qui a écrit lui même le scénario pour le cinéma. Belfond l'a édité en février dernier, avec une préface de Roger Corman, près de 60 ans après sa parution américaine.
Par ailleurs, Capricci éditions a publié en juin Comment j'ai fait 100 films sans jamais perdre un centime de Roger Corman, autobiographie du cinéaste, découvreur de Marton Scorsese, Joe Dante et Francis Ford Coppola, et distributeur de Truffaut, Fellini et Bergman aux Etats-Unis.
Les artistes rassemblés au festival international de science-fiction des Utopiales, du 31 octobre au 3 novembre à Nantes, ont pointé les faiblesses du genre, notamment quand il s’essaie à la dystopie. Comment réparer les « erreurs » de la SF, et quelles sont les voies possibles ? Recueil de voix inspirées.
