"L’émergence du livre numérique présente des perspectives de développement particulièrement intéressantes pour le réseau de bibliothèques de la Ville de Paris, confie à Livres Hebdo Bruno Julliard, adjoint au maire chargé de la culture. Notre ambition est de développer une offre de lecture publique en ligne, complémentaire de l'offre physique, afin de répondre à l’évolution des pratiques culturelles des Parisiens, et d'attirer de nouveaux publics."
Dès janvier prochain, la plateforme devrait s’enrichir de 4000 livres électroniques supplémentaires. Les usagers peuvent emprunter deux ebooks simultanément pendant 3 semaines.
L’investissement pour l’abonnement à PNB et l’achat de liseuses se chiffre à un million d’euros. Un montant que la section culture de la CGT à Paris considère comme trop élevé. "Le modèle en vigueur est celui d'une cession de licences, à la fois limitées dans le temps, six ans pour Paris, et plafonnées dans le nombre d’emprunts. Avec le PNB, la ville n’aura le droit de prêter un livre numérique que 30 fois maximum. Après, il disparaîtra des bases de données", déplore le syndicat dans un message posté sur son blog lundi 12 octobre.
Inspiré du modèle québécois qui permet de garder dans le numérique la même chaîne commerciale que pour le livre imprimé, PNB, déjà adopté par une quinzaine de réseaux de bibliothèques en France, ne fait toujours pas l’unanimité dans la profession mais constitue, à ce jour, l’offre de livres numériques pour les bibliothèques la plus importante en nombre de références.