L'information, repérée par le blog Big browser du Monde.fr, a été révélée le 31 décembre 2015 via un tweet du compte officiel de la bibliothèque Dag Hammarskjöld, du nom de l'ancien secrétaire général de l'ONU (1953-1961).
What was our most popular book of 2015? Find it in our library catalogue! https://t.co/hmfeCmGKCj (UN only) pic.twitter.com/niGXUxHtGt
— UN Library (@UNLibrary) 31 Décembre 2015
Seul le personnel du secrétariat de l'ONU et les délégations nationales sont habilités à accéder à cette bibliothèque, fermée au public. L'immunité des chefs d'Etat et des représentants de l'Etat face aux crimes de guerre est une thèse de Ramona Pedretti de l'université de Lucerne, publiée par Nijhoff. Selon le site Vox, la chercheuse y répond à des questions de droit, notamment sur les risques encourus par les chefs d'Etats et les officiels en cas de crimes de guerre jugés par les tribunaux internationaux.
Elle y explique que deux formes d'immunité sont dans ce cas possibles: l'immunité ratione personae qui "empêche des chefs d'Etat en exercice d'être soumis à la juridiction pénale étrangère", et l'immunité ratione materiae, qui "protège les actes officiels de l'examen par des tribunaux étrangers".