Une lettre ouverte adressée à notre confrère britannique
The Bookseller regrette que "
la transphobie est encore parfaitement acceptable dans l'industrie du livre britannique". La lettre de trois pages, intitulée "Le paradoxe de la tolérance", est signée anonymement par un certain nombre de personnalités de l'industrie du livre. Ils appellent à prendre des mesures pour prévenir la transphobie.
"
La chose la plus difficile à dire ici est que les dommages les plus profonds sont causés involontairement, par ceux qui ne comprennent pas, ou qui veulent essayer et ne pas prendre parti. Il est facile d'exprimer son horreur de la discrimination dans la littérature, mais nous devons tous l'exprimer aussi dans notre vie quotidienne".
Stephen Lotinga, président de la Publishers Association, a déclaré au journal : "
Les éditeurs reconnaissent leur double responsabilité : créer des lieux de travail inclusifs où tous les employés se sentent valorisés et respectés ; et publier un éventail diversifié de points de vue et de voix, dans les limites de la loi".
Plusieurs éditeurs se sont récemment impliqués sur ce sujet rappelle
The Bookseller. C'est le cas de Penguin Random House (PRH) qui a participé au "
Diversity Champion's" de Stonewell. Un programme de l'association caritative LGBTQ+ qui garantit à tous les employés concernés un cadre de travail sain. L'année dernière, la branche britannique d'Hachette a pour sa part lancé un partenariat avec
All About Trans et a fait un don de 10000 livres à l'association Stonewall.