Cette marque était déjà apposée depuis quelques mois sur les liseuses fournies par la plateforme, qui s’est aussi ouverte au livre audio. Le message reste identique, insistant sur le format ouvert des livres numériques diffusés, et utilisables sur les liseuses conçues pour fonctionner avec le standard commun epub, au contraire des systèmes propriétaires d’Amazon avec le Kindle, d’Apple avec l’iBook Store, ou même de Kobo/Fnac. « Les lecteurs Vivlio manipulent des formats standard et open source leur assurant de rester véritablement propriétaires de leurs titres, même s’ils finissent par changer de marque de liseuse dans les années à venir », insiste le communiqué.
25 revendeurs
La plateforme fournit une solution de vente (liseuse, application, site, catalogue de titres) aux chaînes et librairies désireuses de proposer du livre numérique à leur client, et un système de protection (CARE) aux éditeurs. Elle travaille avec 25 revendeurs, réseaux (Boulanger, Cultura, Furet du Nord-Decitre, LDLC) ou indépendants, qui totalisent 1000 points de vente en France, Suisse et Belgique, et pour quelques éditeurs en vente directe (J’ai Lu, Harlequin, ou Lizzie, la marque audio d’Editis). Sa solution est également adoptée en Allemagne par Divibib, qui gère le prêt numérique en bibliothèque.
Vivlio revendique 6% de part de marché dans le livre numérique et la première place des sociétés françaises du secteur, avec 600 000 utilisateurs, 200 000 liseuses et plus de 18 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé via ses clients depuis son démarrage. « Nous avons réalisé 6,3 millions de chiffre d’affaires l’an dernier et nous sommes à l’équilibre. Nous envisageons de dépasser 7 millions d’euros cette année, et nous cherchons de nouveaux clients en France et en Europe » prévoit David Dupré.
L’actionnariat de Vivlio est inchangé, contrôlé majoritairement par Génération IV, la holding de Guillaume Decitre qui a cédé sa participation dans le réseau de librairies du même nom au Furet du Nord. Les actionnaires minoritaires sont Cultura, à près de 25% des parts, ainsi que Système U, à près de 10%, et, au même niveau, Albin Michel, entré au capital il y a 18 mois indique le directeur général.