Inconditionnelle de Bookstagram au point d'y consacrer son mémoire de Master, Audrey Tribot, 21 ans, en fait l'éloge. « C'est le réseau social du moment pour le monde du livre, le plus pratique, le plus instinctif. Avec l'appli sur le téléphone, on peut s'y perdre pendant des heures », insiste-t-elle.

Quand elle a créé son compte @lesouffledesmots sur Instagram en 2013, « le mot Bookstagram n'existait pas ». Elle concevait le réseau comme un complément de son blog et de sa chaîne Youtube, où elle reste très active. Mais la jeune femme, qui poste trois ou quatre fois par semaine ses lectures sur Instagram et les relaie sur Facebook, compte 31 810 abonnés.

Elle dit lire de tout, avec une préférence pour le « young adult » et la littérature contemporaine. « Mais on peut aussi trouver sur mon compte des bandes dessinées, des polars, des témoignages, des romans jeunesse, car j'aime beaucoup varier », souligne-t-elle. Elle se sent libre : « Je lis ce qu'on m'envoie quand j'en ai envie, si j'en ai envie et j'en dis ce que je veux quand je veux ». 

Pour elle, le réseau « a mis le livre en valeur de façon créative et puissante ». Plus le livre est vu dans chaque story et chaque post, plus il donne envie et plus il attire l'œil en librairie. Pour elle Instagram est une « véritable communauté où tout le monde se suit et se conseille des lectures chaque jour ».

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