Amnesty International détient des documents exceptionnels, telles que les archives du procès de Nelson Mandela à Prétoria en 1962, ou encore les supports de communication de la campagne "Stop Violence Against Women" créée en 2004, des témoignages, des sources audiovisuelles, des documents administratifs.
La plateforme accueillera les documents numérisés, les documents natifs numériques et sera enrichie progressivement au fur et à mesure des campagnes de numérisation prévues.
Cette plateforme, dont l’élaboration a été confié à Preservica, fournisseur de services de conservation numérique pour les archives, les musées, les bibliothèques et les institutions, devra répondre à plusieurs impératifs. Elle devra gérer des ressources provenant de différents supports, offrir un haut niveau de sécurité, certains documents de l’ONG étant très sensibles, et permettre un partage efficace des ressources entre les 700 personnes de l’ONG, réparties dans 20 bureaux internationaux.
"Une des choses que nous souhaitons faire à Amnesty International, c’est de prélever l’information de son environnement, où elle risque d’être corrompue, altérée ou supprimée et de la mettre dans un environnement sécurisé", a expliqué le directeur commercial de Preservica.
"Le versant public de l’archive numérique d’Amnesty International fournira aussi des opportunités de fouille de texte et de recherche", a expliqué Bryony Hooper, archiviste d’Amnesty International, à Library Journal. L’accès public devrait être ouvert à la fin du printemps 2019.