Bande dessinée

"Je réfléchissais ces derniers temps à la manière dont nous pouvions aborder le manga au sein de Steinkis Groupe. La rencontre avec Stéphane a été la réponse", assure Moïse Kissous, à la tête du groupe Steinkis (Jungle, Warum,…). L’éditeur s’associe à la société Nexusbook dirigée par Stéphane Ferrand pour créer un label dédié aux mangas, Vega, du nom de l’étoile visible le 7 juillet, symbole fort de la culture japonaise. "Il nous est apparu que nous avions une vision commune de ce qui était fait et de ce qu’il restait à faire", confie Stéphane Ferrand, qui évolue depuis quinze ans dans le domaine de la bande dessinée japonaise. D’abord rédacteur en chef du magazine Le Virus manga , il travaille chez Milan puis, de 2007 à 2015, chez Glénat comme directeur éditorial des collections manga (One piece, Les gouttes de Dieu,…). Pour ses débuts, le projet Vega semble bien naître sous une bonne étoile. Partis au Japon pour la négociation des premiers titres, les deux éditeurs sont accueillis "avec beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme". En septembre, Vega proposera ses premières séries avec "une dizaine de tomes à paraître d’ici à la fin de l’année", assure Stéphane Ferrand. Pour 2019, les éditeurs projettent une quarantaine de volumes pour des lectorats jeunesse, ados et adultes, avec "une présence soutenue du seinen et du young seinen, précisent-t-ils. Cela représentera environ 5 à 6 nouvelles séries en 2018, et une douzaine en 2019", insiste l’éditeur. Pour lui, "créer des passerelles entre lectorat manga et lectorat BD semble nécessaire dans les années à venir"Léopoldine Leblanc

23.02 2018

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