Biographie romancée, récit, enquête littéraire... De bien des manières, les romanciers redonnent vie à des auteurs et autrices dont tout ou partie du destin est méconnu. Figure de la Belle Époque, la peintre et poétesse Hélène d'Oettingen renaît ainsi sous la plume de Thomas Snégaroff dans Les vies rêvées de la baronne d'Oettingen (Albin Michel).

Abandonnée à sa naissance, Albertine Sarrazin (1937-1967) mène une vie tumultueuse dont rend compte Patrick Besson dans Albertine Sarrazin, la fugitive (Lattès). Non moins tragique, le destin des deux fils d'André Malraux, morts dans un accident de voiture à l'âge de 18 et 20 ans, est raconté pour la première fois par Bruno de Stabenrath dans La jeunesse du monde (Denoël). À noter que L'Arbre vengeur réédite Une mesure pour rien, récit de la mort d'un premier amour, de Josette Clotis, qui fut la compagne d'André Malraux et la mère des deux fils en question.

À cheval sur le vent, de Patrick Pécherot, met en scène le journaliste et poète breton Xavier Grall, chez lui à Sarcelles, en 1962, alors qu'il compile souvenirs et témoignages sur la guerre d'Algérie. C'est un autre poète, Antonin Artaud, qui occupe la fiction de Jérôme Attal, Neuf rencontres et un amour (Fayard) : attiré par Anaïs Nin, il est persuadé de n'avoir que neuf chances de la séduire.

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