Editeur de fiction, avec un fort tropisme pour les littératures étrangères, Zulma a bouclé sa réorganisation dont l’élément principal était la reprise interne de 40 % du capital. Ils étaient détenus pour l’essentiel par Serge Safran, ex-associé de Laure Leroy dans cette maison créée en 1990. Le statut de l’entreprise est changé et passe en société par actions simplifiées (SAS), "un fonctionnement moins lourd et sans conseil d’administration", se félicite Laure Leroy, qui en contrôle désormais 69 % du capital, et en devient la présidente. La Martinière détient également 12 % des parts.

"C’est la fin d’une transformation qui remonte à 2006. La maison était dans une situation difficile, nous avons joué le tout pour le tout, en limitant notre programmation à douze titres par an contre plus d’une trentaine auparavant, avec une identité graphique forte et une ligne éditoriale identique", explique la dirigeante.

Zulma a publié 150 titres depuis cette refonte, d’auteurs d’une trentaine de pays et traduits de 20 langues. La maison, qui programme aussi des auteurs français, a connu en 2014 une de ses meilleures années avec trois titres dépassant les 30 000 exemplaires et dans les meilleures ventes, dont L’île du point Némo, le dernier roman de Jean-Marie Blas de Roblès.

Hervé Hugueny