Benjamin Dierstein remporte le prix Landerneau Polar 2025 pour son roman Bleus, Blancs, Rouges, publié le 19 février 2025 aux éditions Flammarion. Depuis 2012, cette distinction récompense « un titre de genre (noir, policier, suspense, thriller) francophone dont le récit captivant et la qualité littéraire sont à même de conquérir le plus grand nombre de lecteurs. »
« L’auteur nous happe tout à la fois dans une traque policière haletante et dans une fresque historique sans concession sur les scandales politiques de la période », s’enthousiasme Alice Pol, actrice, autrice et présidente du prix Landerneau Polar 2025.
Au printemps 1978, les services français font face à une vague de terrorisme qui déferle sur l’Europe. Deux inspecteurs fraîchement sortis de l’école de police se retrouvent chargés de mettre la main sur un trafiquant d’armes. Le premier tome d’une saga entre satire politique et roman noir, avec Valéry Giscard d’Estaing, Pierre Goldman, et Jacques Mesrine en personnages secondaires.
Une mise en avant dans les 232 Espaces Culturels E.Leclerc
Benjamin Dierstein est né à Lannion, dans les Côtes d'Armor. Il dirige actuellement le label de musiques électroniques breton Tripalium Corp et s'est fait connaître par une première trilogie très remarquée sur la France des années 2011 à 2013 : La Sirène qui fume, La Défaite des idoles et La Cour des mirages. Les deux premiers tomes sont parus chez Nouveau Monde éditions et le troisième chez EquinoX, avant d'être tous repris en poche chez Points.
Bleus, Blancs, Rouges, a été désigné parmi une sélection de cinq romans soumis au vote des libraires de l’ensemble du réseau des Espaces Culturels E.Leclerc et la délibération finale d’un jury de dix libraires. Le romancier remporte une dotation de 6 000 euros et une mise en avant de son titre dans les 232 Espaces Culturels de la marque.
Benjamin Dierstein succède à Sébastien Vidal pour De neige et de vent (Le mot et le reste).
Le genre du roman policier a représenté 1,3 million de ventes dans les Espaces Culturels E.Leclerc en 2023, soit 23 % du chiffre d'affaires de la fiction moderne de ces espaces sur la même année.