Les éditions Mijade ont annoncé dans un communiqué la disparition de l'auteur Marcel-André Adamek après une longue maladie, mercredi 31 août : “L'équipe des éditions Mijade est très affectée par cette triste nouvelle. Adamek luttait depuis si longtemps avec force et courage que nous le pensions invincible. Durant toutes ces années il n'a cessé d'écrire des romans forts, marquants, d'une rare vérité.” L'éditeur avait publié en janvier Randah : La fille aux cheveux rouges. Par ailleurs, Le roman fauve, volume 2, Les oriflammes du nord était paru en mai chez A vue d'oeil.

Le romancier était réputé pour ses schémas narratifs originaux, mêlant la poésie au fantastique, l'humour et les mythes. Né en 1946 à Gourdine dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, en Belgique, il fuit les bancs de l'école à 16 ans. Il écrit d'abord des poèmes à partir de 1965, puis des romans cinq ans plus tard. En 1986, il fonde une maison d'édition ésotérique à Namur et plusieurs imprimeries en Belgique. On lui doit aussi l'invention de la “crèche parlante” et du “porte-bouteilles superposable”.

André-Marcel Adamek a reçu de nombreuses récompenses pour ses écrits, sous son vrai nom ou sous des noms d'emprunt : le prix Rossel lui est attribué en 1974 pour Le fusil à pétales (Labor), Un imbécile au soleil est primé par le prix Jean-Macé en 1984 (Luneau Lascot, B. Gilson), L'oiseau des morts par le prix Triennal du roman de la Communauté française en 1997 (Castor astral, Labor), Le plus grand sous-marin du monde par le prix du Parlement de la Communauté française 2000 (Castor astral), La grande nuit par le prix Marcel-Thiry en 2004 et le prix des Lycéens en 2005 (La Renaissance du livre, Labor, L. Pire), précisent les sites belges RTL.be et Levif.rnews.be.