L’auteur de bande dessinée et illustrateur belge Claude Renard est mort dimanche 17 février à l’âge de 72 ans. Il laisse derrière lui une œuvre restreinte, mais largement saluée par la critique. Deux de ses quatre albums, Aux médianes de Cymbolia (Humanoïdes associés, 1980) et L’Evasion d’Ivan Casablanca (Humanoïdes associés, 1983), ont reçu le grand prix Saint-Michel, la plus prestigieuse récompense belge de BD.
Né en 1946 à Boussu, en Wallonie, Claude Renard étudie à l’institut Saint-Luc à Bruxelles sous le patronage d’Eddy Paape, l’auteur de Marc Darcier (Dupuis, 1960), avant d’y devenir lui-même enseignant. En 1977, il lance la revue de bande dessinée Le neuvième rêve, puis anime l’Atelier R à partir de 1984. Il contribue ainsi à révéler toute une génération d’auteurs, dont François Schuiten et Benoît Sokal.
Entre 1979 et 1981, il collabore à la revue Métal Hurlant, pour laquelle il imagine Ivan Casablanca, un récit fantastique qui mélange rêve et réalité. La série est publiée en deux tomes chez les Humanoïdes associés (1983 et 1986) avec, pour le second volume, l’apport de Jean-Luc Fromental au scénario.
"Un artiste polymorphe"
Claude Renard diversifie par la suite ses activités. Il s’investit dans le théâtre, le graphisme, la sculpture ou encore le design. Il réalise quelques courts-métrages pour la RTBF, monte une pièce inspirée des textes de Vincent van Gogh, mais n’abandonne pas tout à fait le dessin puisqu’il publie plusieurs albums d’illustration dont Galilée, journal d’un hérétique (Pyramides, 2001), ou plus récemment son livre d'art Aux vents salins (Champaka, 2017), qui accompagnait l'exposition à la Galerie Champaka de Bruxelles en septembre 2017.
"Tu laisses une œuvre immense et tu n’as jamais parlé d’autre chose en vérité que du 'grand passage'", lui déclare en hommage le cofondateur de Métal Hurlant Jean-Pierre Dionnet, cité par ActuaBD. De son côté, le scénariste et spécialiste de la BD Benoît Peteers se souvient d'un "artiste polymorphe et une grande figure de la bande dessinée belge".
Né en 1946 à Boussu, en Wallonie, Claude Renard étudie à l’institut Saint-Luc à Bruxelles sous le patronage d’Eddy Paape, l’auteur de Marc Darcier (Dupuis, 1960), avant d’y devenir lui-même enseignant. En 1977, il lance la revue de bande dessinée Le neuvième rêve, puis anime l’Atelier R à partir de 1984. Il contribue ainsi à révéler toute une génération d’auteurs, dont François Schuiten et Benoît Sokal.
Entre 1979 et 1981, il collabore à la revue Métal Hurlant, pour laquelle il imagine Ivan Casablanca, un récit fantastique qui mélange rêve et réalité. La série est publiée en deux tomes chez les Humanoïdes associés (1983 et 1986) avec, pour le second volume, l’apport de Jean-Luc Fromental au scénario.
"Un artiste polymorphe"
Claude Renard diversifie par la suite ses activités. Il s’investit dans le théâtre, le graphisme, la sculpture ou encore le design. Il réalise quelques courts-métrages pour la RTBF, monte une pièce inspirée des textes de Vincent van Gogh, mais n’abandonne pas tout à fait le dessin puisqu’il publie plusieurs albums d’illustration dont Galilée, journal d’un hérétique (Pyramides, 2001), ou plus récemment son livre d'art Aux vents salins (Champaka, 2017), qui accompagnait l'exposition à la Galerie Champaka de Bruxelles en septembre 2017.
"Tu laisses une œuvre immense et tu n’as jamais parlé d’autre chose en vérité que du 'grand passage'", lui déclare en hommage le cofondateur de Métal Hurlant Jean-Pierre Dionnet, cité par ActuaBD. De son côté, le scénariste et spécialiste de la BD Benoît Peteers se souvient d'un "artiste polymorphe et une grande figure de la bande dessinée belge".
