Editis a réalisé l’an dernier un bénéfice net de 48,9 millions d’euros, en progression de 18 % par rapport à 2006, pour un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros, en hausse de 1 %.

Wendel, actionnaire à 100 % du groupe d’édition, a communiqué les résultats de sa filiale lors de la présentation générale de ses comptes, le 27 mars.

“Nous avons reçu des marques d’attention de la part de groupes français et européens, avec des éléments de financement qui nous paraissent sérieux. Notre responsabilité d’actionnaire est d’en examiner l’intérêt”, a confirmé Jean-Bernard Lafonta, président du directoire de Wendel, et président du conseil de surveillance, qui n’a toutefois pas apporté plus de précision, invoquant les accords de confidentialité souhaités par ces investisseurs potentiels.

Editis dispose d’un potentiel important a ajouté Jean-Bernard Lafonta, de croissance via la reprise possible de PME de l’édition, nombreuses en France, et d’amélioration de sa rentabilité en raison de l’effet de levier dû au pôle distribution.

L’entrée de Wendel au capital de Saint-Gobain peu avant le retournement de la Bourse a suscité de nombreuses interrogations, que le président du groupe s’est attaché à écarter, expliquant que le risque était parfaitement maîtrisé, et que l’entreprise n’était pas en besoin de financement.

Il a toutefois rappelé que chaque investissement s’était accompagné, dans le passé, d’une cession.