Intelligence artificielle

États-Unis : la Villa Albertine lance des résidences de création à l'ère de l'IA

La ministre de la Culture Rachida Dati, Fidji Simo et Mohamed Bouabdallah, à la BNF - Photo Neil Labussière

États-Unis : la Villa Albertine lance des résidences de création à l'ère de l'IA

Annoncé par la ministre de la Culture Rachida Dati, ce programme, baptisé "Arts in the Age of AI", vise à explorer les nouvelles perspectives créatives ouvertes pas l'IA. 

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Par Pierre Georges
Créé le 11.02.2025 à 11h00

La Villa Albertine, située dans les locaux du Consulat général français de New York, lance un programme de résidences artistiques autour de l’intelligence artificielle, financé par la mécène et entrepreneure franco-américaine Fidji Simo. Annoncé par la ministre de la Culture Rachida Dati lors du Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle, ce programme baptisé "Arts in the Age of AI" vise à explorer les nouvelles perspectives créatives ouvertes par l’IA.

Dès le lundi 10 février, un appel à candidatures est lancé pour sélectionner huit artistes et professionnels de la culture qui intègrent l’IA dans leur travail. La Villa Albertine accueillera quatre résidents par an aux États-Unis en 2026 et 2027, pour des séjours de deux mois. Ces artistes bénéficieront d’un accompagnement sur mesure, en lien avec des entreprises technologiques, des universités, des centres de recherche et des institutions culturelles.

Les résidences auront lieu dans l’une des dix villes dans lesquelles la Villa Albertine est présente, de New York à San Francisco, en passant par Boston et Miami. Ouvertes aux créateurs du monde entier, elles entendent favoriser une réflexion transatlantique sur l’impact de l’IA dans les pratiques artistiques.

« L’intelligence artificielle ouvre des horizons inédits pour les artistes, et sera un aspect clé de la relation entre la France et les États-Unis dans le domaine de la création », déclare Mohamed Bouabdallah, directeur de la Villa Albertine, dans un communiqué. Fidji Simo, PDG d’Instacart et membre du conseil d’administration d’OpenAI, souligne quant à elle l’entrée dans « un âge d’or de la créativité » où les artistes maîtrisant ces nouveaux outils pourront « exprimer leur vision de manière inédite ».

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