La Guilde, qui a pu s'entretenir avec de grandes maisons comme Penguin Random House, Hachette UK et HarperCollins UK, annonce qu'elle "est en bonne voie" pour faire appliquer l'ensemble de ses revendications "d'ici la mi-septembre". À ce jour, tous les éditeurs avec lesquels la Guilde a été en discussion ont accepté de former une équipe de travail avec l'association. Elle sera coprésidée par un organisateur ou par la Guilde et les P-DG des différents éditeurs.
Manque de diversité
Selon un porte-parole interrogé par The Bookseller, chaque éditeur a admis qu'il y avait un sérieux déficit de diversité dans leurs effectifs et dans leurs catalogues. De plus, dans certains cas, ils ne disposaient pas de données et/ou d'un mécanisme de collecte de données permettant de déterminer l'ampleur du problème, ce qui faisait partie des revendications de la Guilde dans leur lettre ouverte.
"La Black Writer's Guild est en train de créer un cadre pour remédier au manque de données et d'informations. Ce cadre permettra de créer des conditions équitables et transparentes et contribuera à consacrer l'égalité raciale dans le secteur sur une base permanente". "Il est encore très tôt, mais nous sommes satisfaits des progrès réalisés jusqu'à présent" a conclu le collectif d'écrivains.
Parmi les auteurs membres de la Black Writer's Guild, on retrouve Bernardine Evaristo, Benjamin Zephaniah, Keith Jarrett, Malorie Blackman, Musa Okwonga... Elle a été fondée juste après le décès tragique de George Floyd en mai, étouffé par un policier lors d'une arrestation en pleine rue. Sharmaine Lovegrove, éditeur de Dialogue Books (Hachette) a lancé la Guilde avec la journaliste Afua Hirsch et l'écrivain Nels Abbey.