Social

Le nouvel accord fixant les rémunérations minimales de la profession est entré en vigueur le 1er décembre. Signé au printemps par le Syndicat de la librairie française (SLF) et les organisations syndicales de salariés CFE CGC, CFDT et CFTC puis, étendu à la mi-novembre par arrêté du ministère du Travail, l’accord fait apparaître par rapport au précédent de 2012 un relèvement de l’ensemble des salaires compris, selon les emplois, entre 1,95 % et 0,58 %. Les douze niveaux de postes, issus de la grille de classification, s’étagent en brut, ainsi de 1 447 euros (+ 1,18 %) à 3 594 euros(+ 0,58 %). Les augmentations les plus notables concernent les premiers niveaux, sachant que les six premiers d’entre eux regroupent 85 % des effectifs de la branche, mais elles concernent aussi les niveaux correspondant à des changements de statuts, à savoir les entrées aux postes d’agent de maîtrise et de cadre. L’accent a été mis sur la différenciation des salaires entre les niveaux afin de valoriser les évolutions de carrière, explique Anne-Lise Le Guével, chargée de mission sur les questions juridiques et sociales au SLF. Les primes d’ancienneté n’ont en revanche pas bougé et restent comprises entre 27 euros (trois ans) et 88 euros (quinze ans). Alors que les salaires de la branche ne font globalement pas apparaître d’écarts significatifs entre les sexes, une étude sur l’égalité professionnelle hommes-femmes, et en particulier sur les contrats de travail et l’accès aux formations, est actuellement en cours de finalisation par l’Agefos-PME. Selon le dernier rapport de branche fondé sur les données 2012, les femmes représentent près de 70 % des 11 000 salariés de la branche (une proportion stable depuis 2006), et les CDI 86,5 %.

Clarisse Normand

05.12 2014

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