FIBD 2025

Laurent Muller (Les Arènes BD) : « Les auteurs étaient demandeurs pour un stand au FIBD »

Laurent Muller, directeur éditorial des Arènes BD - Photo Antoine Masset

Laurent Muller (Les Arènes BD) : « Les auteurs étaient demandeurs pour un stand au FIBD »

Au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Livres Hebdo a rencontré Laurent Muller, directeur éditorial des Arènes BD. C'est la première fois que la maison prend un stand sur l'événement. Laurent Muller s'en explique.

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Par Antoine Masset
Créé le 31.01.2025 à 11h30

Devant le stand des Arènes BD au pavillon du Monde des Bulles, les visiteurs attendent patiemment leur tour pour une dédicace. Huit ou neuf auteurs de la maison, dont Joann Sfar qui vient de publier Que faire des juifs ? le 16 janvier, s'y succèdent pendant les quatre jours de la manifestation, tandis qu'un stock de 1 000 références est déployé pour les visiteurs. C'est là que nous rencontrons Laurent Muller, directeur éditorial des Arènes BD.

Livres Hebdo : Pourquoi avoir choisi de prendre un stand pour la première fois au FIBD ?

Laurent Muller : Habituellement nous sommes présents car nous avons une table dans la bulle des droits étrangers où nous participons à des sessions. Cela fait aussi 10 ans que nous publions des albums aux Arènes BD et je me suis dit que c’était peut-être l’année pour essayer. Nous commençons à avoir beaucoup d’auteurs, un gros catalogue et il y a eu l’arrivée récente de Joann Sfar. Nous faisons donc ce test, nous voyons comment ça marche et nous pérenniserons si cela fonctionne. Je sais que les auteurs étaient un peu demandeurs, c’est également pour cela que j’ai franchi le pas.

Joann Sfar en dédicace aux stand FIBD des Arènes
Joann Sfar en dédicace aux stand FIBD des Arènes- Photo ANTOINE MASSET

Quel est l’objectif pour Les Arènes BD avec ce stand ? Y a-t-il des objectifs quand vous venez au FIBD ?

C'est de nous installer de plus en plus comme un intervenant important dans la bande dessinée. Nous allons toujours à Quai des Bulles car j’ai une affection particulière pour ce salon et pour Saint-Malo. Là c’est une étape supplémentaire. Nous avons quand même été remarqués dans le panorama de la bande dessinée et c'est l’occasion que d’autres auteurs voient que nous sommes présents.

Vous n'avez pas d’objectifs de chiffres et de ventes ?

Non car c’est la première fois. Ce genre de salon, au-delà du stand, coûte cher. Il faut déplacer des gens, prendre des logements pour tout le monde et payer le restaurant. C’est un coût, donc généralement on ne gagne pas vraiment d’argent. On est davantage dans une logique de communication

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