Créée en 2013, Hoche Communication est une émanation du groupe de communication R9, dirigé par Olivier Baillet, également président ou gérant des filiales d'édition. Jacques-Marie Laffont était directeur général et éditorial de cette branche.
"Je ne suis pas au courant de tout, j'agissais pour eux, je suis extérieur, je louais mon nom et ma marque via une société qui m'appartient. J'ai d'ailleurs quatre factures en retard", explique-t-il dans un entretien au téléphone.
"Je me suis battu pour que les auteurs du Baron perché soient payés, ce qui a été fait", ajoute-t-il. Les auteurs de cette maison ont obtenu le règlement de leurs droits pour l'année 2014 après avoir publiquement dénoncé les impayés dont ils étaient victimes, avec le soutien de la Société des gens de lettres (SGDL) et de la Charte des auteurs jeunesse. Ils ont relancé récemment un nouvel appel, pour obtenir le paiement des droits pour 2015, trop tard cette fois.
25000 euros de droits en souffrance
Le total des droits dus atteint 25000 euros pour les seules ventes en France indique Maïa Bensimon, responsable juridique de la SGDL. "Nous allons tenter de rester groupés pour encourager une reprise de l'ensemble de la collection "Comment parler de", qui forme un tout bien identifié" explique Christophe Hardy, à l'origine de l'action collective des auteurs.
Il n'y a quasiment pas de droits impayés pour les autres filiales d'édition du groupe assure Jacques-Marie Laffont, sauf pour Le Sablier "mais c'est le fait d'une situation antérieure à la reprise par Hoche communication" affirme-t-il.
Usage non conforme
Jacques-Marie Laffont a récemment édité un livre signé de Christine Boutin, ex-élue UDF qui s'était fait connaître par son opposition farouche au PACS, puis au mariage pour tous. L'ouvrage reprenait dessins et caricatures d'auteurs qui ont découvert une utilisation de leurs œuvres non conforme au projet qui leur avait été présenté. "Ils ont tous été réglés" assure Jacques-Marie Laffont.
Olivier Baillet est resté injoignable.