Le groupe Maxilivres dépecé, le personnel presque sauvegardé

Le groupe Maxilivres dépecé, le personnel presque sauvegardé

Pour sauvegarder le maximum d’emplois, il aura fallu 9 repreneurs. Deux boutiques et l’activité logistique restent en suspens.

Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 15.04.2015 à 19h12

Mardi 26 décembre, le Tribunal de Lyon a quasiment finalisé les différentes cessions du groupe Maxilivres. Le dernier lot, qui concernait 54 boutiques et 166 salariés, a été vendu pour 4,5 millions d’euros au groupe Avenir Telecom (téléphonie mobile).

Par ailleurs, chacune des enseignes Sergent Major , Phone House et Carroll a racheté une boutique. De même, deux commerces localisés en Belgique ont été repris par Bibliopolis . Il s’agit du seul cas où le transfert de propriétaire restera dans le secteur de l’édition. Les deux autres boutiques belges seront fermées.

Le stock a été racheté par Livres Club , tandis que les activités d’édition ont été cédées à Verdoso , société d’investissement d’un ancien cadre de Maxilivres qui s’engageait à maintenir 25 des 32 employés.

Le premier jugement, le 13 novembre, avait éparpillé une première partie du réseau entre ABC Games , Body Shop et Calmes Cuir (70 boutiques, 180 emplois).

Cette semaine mouvementée en période de fêtes a fortement inquiété les salariés. L’appel à la grève des syndicats n’a cependant pas empêché le vote du Plan de Sauvegarde de l’Emploi présenté en Comité d’entreprise mercredi 27.

En revanche, deux boutiques franciliennes, Aulnay et Paris Gare de Lyon, et l’activité logistique de Luisant (banlieue de Chartres) n’ont toujours pas trouvé de repreneurs. Elles demeurent sous observation pour les six prochains mois.

15.04 2015

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