"Complémentaires des libraires d'ancien et de neuf, en boutique ou marché, les bouquinistes des quais de Paris ont développé depuis la fin du XVIe siècle, autour du Pont Neuf et des quais maçonnés des deux rives, un savoir-faire caractérisé par de multiples spécificités: pratique à ciel ouvert, sélection spécifique des livres vendus, absence de nouvelles technologies, modèle micro-économique…", indique la fiche rédigée par le ministère.
Les bouquinistes, peut-on lire, "sont partie prenante de l’imaginaire et du paysage parisien: on ne peut concevoir ni imaginer les quais parisiens sans leurs fameuses boîtes vertes et leurs propriétaires".
Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris s’est réjoui d’une "belle victoire", qui est aussi une "première étape" vers l’inscription des traditions et savoir-faire des bouquinistes au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco.
En mai 2018, le Conseil de Paris avait voté un vœu adressé au ministère de la Culture à l’appui de cette demande, seul l’Etat étant habilité à porter des candidatures auprès de l’institution internationale. La prochaine session d’examen des dossiers par l’Unesco aura lieu aux mois de novembre et décembre.