Pour Fabienne Olive, c’est une "recréation". En reprenant il y a sept ans, à Paris (13e), une librairie scolaire-papeterie de 40 m2 qui "périclitait", elle a "créé" une librairie généraliste de proximité qui présente "un fort tropisme en littérature contemporaine" et dégage aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de 220 000 euros. Seule aux commandes, elle reconnaît ne pas compter ses heures de travail. "Mes journées débutent à 8 h avec de la compta. A 9 h je suis à la librairie où mes commandes ont été livrées pendant la nuit, ce qui me permet de les traiter en grande partie avant l’ouverture à 10 h. Puis, jusqu’à 19 h 30, je reçois les clients mais aussi les représentants. Après, j’ai encore deux heures de boulot pour passer les commandes et faire un peu de ménage." La libraire tient ce rythme du mardi au samedi, avec une variante le vendredi matin, où elle va dans les salles de vente à Ivry afin d’ajuster ses stocks pour le week-end sans avoir à payer de livraison supplémentaire. "On bidouille", concède-t-elle. Les jours de fermeture, dimanche et lundi, sont mis à profit pour "faire un peu de gestion et contacter les maisons d’édition en vue d’inviter les auteurs, préparer les invitations…". Et bien sûr, "à côté de tout ça, il faut aussi lire !".

19.02 2016

Auteurs cités

Les dernières
actualités