Elisabeth Cerutti a quitté fort discrètement début avril la librairie qu'elle avait reprise en 1995, en revendant ses parts à Hélène Des Ligneris, propriétaire de La Machine à lire à Bordeaux depuis 2008. A cette époque déjà, Hélène Des Ligneris, souvent présente à Besançon où vit son compagnon, fidèle client des Sandales d'Empédocle et ami d'Elisabeth Cerutti, entre au capital de la librairie bisontine - alors dans une passe difficile - et lui apporte une aide financière sous forme de compte courant. Aussi, début 2011, lorsque Elisabeth Cerutti prend la décision de se retirer des Sandales d'Empédocle, c'est tout naturellement qu'elle vend ses parts à Hélène Des Ligneris. Celle-ci en est donc devenue la première actionnaire, aux côtés de particuliers bisontins, de l'Adelc et de Catherine Alliot, qui travaille à la librairie depuis 1995. Avec le départ d'Elisabeth Cerutti, cette dernière est passée cogérante et directrice de l'enseigne tandis qu'Hélène Des Ligneris assure la direction de la librairie bordelaise.
Pour l'une comme pour l'autre, l'objectif est aujourd'hui de poursuivre la relance des Sandales, dont le chiffre d'affaires se situait, au 31 août 2010, autour de 1,2 million d'euros. D'ores et déjà, le secteur jeunesse, installé en 2005 dans un magasin à part, a été rapatrié dans le point de vente principal, permettant ainsi une réduction des frais et des économies d'échelle tandis que les effectifs sont passés de 8 à 6 personnes en raison du départ d'Elisabeth Cerutti et d'une des deux libraires jeunesse. Par ailleurs, Hélène Des Ligneris évoque de possibles partenariats avec La Machine à lire, notamment pour les animations.
