Cet ouvrage de “purification” signé par “un auteur qui revit”, selon son éditeur, qui a prévu un premier tirage de 50 000 exemplaires, rassemble sur 128 pages en noir et blanc et couleur une série de petites nouvelles en bande dessinée. A partir du 7 janvier, qui est aussi la date d’anniversaire du dessinateur né en 1972, Luz traite de la manière dont il affronte les événements dans sa vie personnelle et de couple, et les difficultés qu’il éprouve dans son travail.
“Y a du Charlie dedans, bien sûr, mais aussi y a du Charb, y a du Cabu, y a du sexe, y a de la musique, y a du Reiser, y a du Feiffer, y a du Franquin, y a de la police, y a du rouge, y a de l’enfance, y a du rire, y a pas de chanson française, y a du rock, y a du roll, y a des yeux rouges et y a du rire, y a un pigeon, y a de la poésie, y a du Gébé, y a de la pluie, y a du soleil”, détaille un document de l’éditeur.
Luz, qui a achevé cette semaine la réalisation de Catharsis, a déjà signé plus d’une trentaine de livres, seul ou avec d’autres, dont dernièrement J’aime vraiment pas la chanson française (Les Echappés, 2013), The Joke (Les Requins marteaux, 2013) et Rouge cardinal (L’Association, 2010).
Pilier de Charlie Hebdo depuis 1992, il doit la vie à son retard à la conférence de rédaction du 7 janvier, lors de laquelle les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous, Honoré et Wolinski, l’économiste Bernard Maris, le correcteur Mustapha Ourrad, la psychanalyste et chroniqueuse Elsa Cayat et un invité de la rédaction, Michel Renaud, ont été assassinés par des terroristes se réclamant de l’islam.