Les intrigues et les déboires amoureux des familles Bridgerton et Fearthington dans la haute société londonienne du XIX^e siècle séduisent de plus en plus de téléspectateurs… et donc de lecteurs. La Chronique des Bridgerton, série télévisée américaine créée par Chris van Dusen et produite par Shonda Rhimes pour Netflix vient à peine d’entrer dans sa deuxième saison, le 25 mars, qu’elle annonce déjà des records. Dès sa sortie sur les écrans, en deux jours seulement, elle a enregistré plus de 193 millions d’heures de visionnage. À titre de comparaison, en un mois, la saison 1 a comptabilisé jusqu’à 625 millions d’heures visionnées.

Un succès logique qui se nourrit de celui des livres de Julia Quinn et le lui rend bien. La romancière américaine avait déjà atteint des sommets avant d’intéresser les show-runners.  Ses romances historiques figurent régulièrement sur la liste des best-sellers du New York Times depuis 2001, ses ventes dépassent les 10 millions d’exemplaires dans son pays natal et elle est entrée en 2010 au Romance Writers of America Hall of Fame. La série lancée dix ans plus tard n’a fait que renforcer son règne.  

En France aussi, la série propulse ses livres. Sous l’effet du démarrage de la saison 2 Julia Quinn, déjà présente depuis douze semaines dans la liste des meilleures ventes, grimpe dans le palmarès du Top 20 avec les volumes 1, 2, 3 et 4 de sa Chronique des Bridgerton (J’ai lu). Et les fans se précipitent aussi pour découvrir en poche un autre titre d