7 mai > roman Afrique du Sud

Les amateurs de littérature de l’imaginaire connaissent son nom depuis la publication en 2011 de Zoo city (réédité en mai par les Presses de la Cité) aux éditions Eclipse. La Sud-Africaine Lauren Beukes y développait un univers pour le moins étrange et dérangeant. Ce qu’elle continue de faire dans Les lumineuses. Le thriller hors norme qui marque son arrivée aux Presses de la Cité.

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

On suivra ici les aventures de deux personnages appelés à se croiser. Le premier se nomme Harper Curtis. En 1931, celui-ci a passé trois mois à planter des rivets sur le pont de Triboro à New York. Harper a le pied blessé après une rupture du tendon d’Achille et cherche à échapper à la police. Le voici qui s’introduit dans une maison avec un cadavre dans le vestibule. Maison où il découvre une solide somme d’argent et où il ressent une pression dans le crâne, entend des voix.

Peu à peu, le lecteur comprend qu’Harper arrive à se déplacer dans le temps, à le remonter et qu’il réserve un mauvais sort aux jeunes femmes qui ont la malchance de le rencontrer sur leur chemin. Telle Julie Madrigal, 21 ans, étudiante en économie. Ou Jin-Sook, assistante sociale au Service du logement. Toutes deux ont été tuées avec un couteau aussi affilé qu’une baïonnette… L’autre protagoniste des Lumineuses est Kirby Mazrachi, une gamine avec des taches de rousseur et à l’imposante tignasse, qui a d’abord rêvé d’être funambule ou de s’installer au Japon et de traduire des haïkus… Elle perd sa virginité dans les bras d’un garçon avec lequel elle a au préalable regardé le film War games.

En 1992, Kirby fait l’objet d’une tentative de meurtre : grâce à l’intervention de son chien, la lame de l’agresseur a juste pu toucher sa carotide, sans la trancher. Par la suite, elle entre comme stagiaire au Sun-Times de Chicago et cherche à en apprendre davantage sur les affaires criminelles similaires à la sienne… Reprenant à son compte le thème du voyage dans le temps si cher à Stephen King ou à Jack Finney, Lauren Beukes impose ici sa marque et laisse présager d’un bel avenir. Al. F.

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