Le Pen Club réclame la libération de poètes et écrivains birmans emprisonnés en raison de leur prise de position contre la junte militaire. Le 1er février, l'armée a pris la totalité des pouvoirs du pays. Le coup d'Etat a renversé la cheffe du gouvernement civil,
Aung San Suu Kyi. Depuis, des manifestants sont descendus dans la rue exprimer leur désaccord.
Parmi les manifestants, le poète
Maung Yu Paing a notamment été arrêté le 9 mars. Il n'est pas le seul, sur la liste des 2175 personnes détenues, recensées le 16 mars par l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), figure également les écrivains
Htin Linn Oo,
Maung Thar Cho ou encore
Insein Aung Soe. D'autres poètes tels que Jonathan, Hsu Khet Yint, Nay Win, Arr Sway, Phyu Hsu, Eain Myu Nyein, Pay Thoe, Nayi (Myeik), Ei EI Tha Way, Moe Thu Eain, Nge Nemo, Sitt Naing, Khaing et Te sont en détention rapporte le Pen Club.
L'association dénonce également dans son
communiqué des "
preuves visibles sur les corps et les membres des détenus montrent qu'ils ont été brutalement battus et torturés pendant leur détention". De son côté, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a dénoncé de probables
"crimes contre l’humanité" perpétré par l'armée. La répression se fait de plus en plus violente. Le 3 mars, les poètes
Myint Myint Zin et
K Za Win ont été abattus par la junte alors qu'ils manifestaient.